Biographie

Marianne Quirouette est professeure agrégée à l'École de criminologie de l'Université de Montréal. Elle est titulaire d'une maîtrise de l'Université Concordia (2009) et d'un doctorat en sociologie de l'Université de Toronto (2017), où elle a également été membre junior du Centre for Criminology and Sociolegal Studies. Elle a reçu et détenu une bourse postdoctorale Banting en affiliation avec la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa (2018). Elle est membre du Centre de Recherche en Droit Public, de l'Observatoire des Profilages et du Centre International de Criminologie Comparée. Les recherches et l'enseignement de Marianne portent sur les théories du contrôle social et de la punition. Une grande partie de son travail s'est concentrée sur les problèmes sociaux et juridiques tels qu'ils sont vécus et gérés dans le système juridique pénal et en dehors de celui-ci. Ce travail s'est concentré sur les personnes criminalisées et marginalisées et sur les professionnels dans les milieux juridiques, correctionnels et communautaires. Ses projets actuels portent sur a) le travail des avocats de la défense et b) les trajectoires des jeunes en situation d'itinérance en conflit avec la loi.

Projets

• Étude des trajectoires à long-terme de jeunes en transition de l’itinérance dans quatre villes canadiennes

• Les institutions au croisement de la justice et de l’injustice

• Les avocat.e.s de la défense et la représentation des clientèles marginalisées en Ontario et au Québec

• Contrôle policier des itinérant.e.s canadien.ne.s en pandémie : du maintien de l’ordre aux stratégies de santé publique

• Repenser la responsabilité gouvernementale en développant et évaluant des mécanismes et stratégies participatives pour permettre aux personnes marginalisées de tenir les autorités responsables dans un contexte judiciaire

Publications

Biographie

Audrey-Jeanne Caplain est candidate à la maitrise en criminologie à l'Université de Montréal sous la direction de Mylène Jaccoud. Elle est également titulaire d'un baccalauréat en droit (LL.B.). Les intérêts de recherche d'Audrey-Jeanne concernent la relation entre le système de justice étatique et les Peuples autochtones, notamment la reconnaissance des discriminations raciales dans les tribunaux, la décolonisation du système de justice et la prise en considération des ordres juridiques autochtones. Son mémoire porte sur les perspectives d’experts autochtones sur l’autodétermination en justice criminelle pour les Nations autochtones au Québec. Elle est membre du Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA) et du Groupe de recherche interdisciplinaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC).

Projet

• Les avocat.e.s de la défense et la représentation des clientèles marginalisées en Ontario et au Québec

Publications

Biographie

Maude Boucher-Réhel est candidate au doctorat à l’Université de Montréal, sous la direction de Chloé Leclerc et détentrice d’une maîtrise en criminologie (M.Sc.) et d’un baccalauréat en droit (LL.B.). Maude s’intéresse aux questions au croisement du droit pénal, du système carcéral, de la réinsertion et des femmes. Sa thèse vise d’ailleurs à comprendre comment les femmes qui vivent des passages récurrents en prison parviennent à rompre avec le cycle de la porte tournante carcérale. Ces autres champs d’intérêt concernent notamment les tribunaux spécialisés, la santé mentale et le traitement des personnes marginalisées dans le système de justice pénale. Elle a d’ailleurs réalisé un mémoire sur l’effet des principes de justice thérapeutique dans les tribunaux de santé mentale québécois.

Projet

• Les institutions au croisement de la justice et de l’injustice

Publications

Biographie

Nicolas Spallanzani-Sarrasin est étudiant au doctorat en criminologie à l’Université de Montréal sous la direction de Marianne Quirouette. Ses intérêts de recherche portent sur la judiciarisation des personnes défavorisées ou marginalisées, le profilage social, l’accès à la justice et la pratique des acteur.ice.s socio-judiciaires. Son mémoire de maîtrise explore l'expérience judiciaire des personnes vivant dans un logement précaire ou sans logement. Sa thèse de doctorat analyse l'influence du contexte de l'itinérance et des déterminants sociaux dans les décisions judiciaires. Sa recherche est soutenue par l'Observatoire des Profilages. Il est également membre étudiant du Centre de Recherche en Droit Public et du Centre International de Criminologie Comparée.

Projets

• Les avocat.e.s de la défense et la représentation des clientèles marginalisées en Ontario et au Québec

• Étude des trajectoires à long-terme de jeunes en transition de l’itinérance dans quatre villes canadiennes

• La représentation juridique des personnes en situation d’itinérance par les avocats de la défense criminelle et pénale.

• Contrôle policier des itinérant.e.s canadien.ne.s en pandémie : du maintien de l’ordre aux stratégies de santé publique

Publications

Biographie

Cecília est titulaire d'une maîtrise en criminologie de l'Université de Montréal sous la direction de Marianne Quirouette. Elle est actuellement en train de devenir avocate en Ontario et étudie la maîtrise en droit à Osgoode. Elle est également titulaire d'une licence d'avocat au Brésil. Les thèmes qui l'intéressent, sans s'y limiter, sont les suivants : contrôle social et punition, incarcération, condamnation, libération conditionnelle, police et surveillance. Elle s'intéresse particulièrement à la façon dont ces domaines se recoupent avec les expériences des personnes accusées qui sont souvent marginalisées au sein du système de justice pénale. Son mémoire explore dans quelle mesure les juges et les procureurs de la Couronne en Ontario reconnaissent, ou négligent, la pertinence juridique de la discrimination anti-autochtone et de la colonisation. Sa recherche est soutenue par le Centre de recherche en droit public de l'UdeM, l'Observatoire des profilages et par le Centre international de criminologie comparée.

Biographie

Marilyn Coupienne est actuellement doctorante en droit à l’Université d’Ottawa. Elle bénéficie d’une bourse du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) ainsi que d’une bourse d’excellence de l’Université d’Ottawa. Sa thèse a pour but d’étudier comment s’opère la construction sociale de la négligence par les acteurs sociojudiciaires (DPJ et Chambre de la jeunesse). De manière plus générale, ses intérêts de recherche portent principalement sur le droit de la jeunesse, le droit criminel, l’accès à la justice, la sociocriminologie, notamment la question du contrôle social exercé par le droit. Elle est actuellement avocate à la Fédération des maisons d'hébergement pour femmes et enseigne le droit à l'Université du Québec à Montréal. Elle a publié un ouvrage sous le nom de « La violence conjugale face à la justice pénale » pour outiller les practicien.ne.s. du droit en violence conjugale.