Ce cours aborde les enjeux par rapport à la sur-représentation et discrimination des personnes marginalisées dans le système pénal. Par exemple, nous avons examiné l’expérience des personnes racisées, pauvres ou marginalisées (vis-à-vis l’itinérance, la santé mentale, la consommation de drogues), qui sont en situation de conflit avec la loi. À travers l’ensemble des présentations des lectures, des travaux et des discussions en classe, les étudiant.e.s ont aussi mieux compris les enjeux et défis auxquels sont confrontés les acteurs de milieux juridiques, carcéraux, et pénal-communautaire. Nous avons analysé des problèmes reliés aux pratiques de contrôle de certains groupes sociaux. Nous avons porté attention à la discrétion professionnelle et au mécanismes important lies aux pratiques de détention, aux négociations de plaidoyer, aux projets thérapeutiques, à la détermination de la peine et aux conditions de surveillance en communauté. Ce cours a permis aux étudiants de développer une rigueur intellectuelle et d’un sens critique vis-à-vis l’évaluation des différents phénomènes de la justice criminelle et pénale.

Ce cours se concentre sur l'étude des philosophies, théories et pratiques sous-jacentes associées à la tentative des sociétés contemporaines de réprimer, contrôler et punir les activités criminelles. Les alternatives à l'incarcération et les pratiques de justice réparatrice sont également explorées.

Ce cours vise à initier les étudiant.es à la pensée sociologique de manière générale, et plus particulièrement en ce qui a trait à la déviance, au crime, à la criminalité, aux personnes criminalisées et à la réaction sociale face au crime. Le cours est donc une introduction à l’étude de la criminalité comme phénomène social. Au long de la session, les étudiant.e.s seront amené.es à développer un discours informé et critique sur la criminalité en tant que phénomène social en a) ayant une compréhension de base des principaux paradigmes sociologiques en criminologie ; b) en soulignant les recoupements et les différences entre les différentes perspectives théoriques ; et c) en appliquant les théories explicatives à des phénomènes courants. Les étudiants sont invités à examiner les structures, processus et réactions sociales, le contrôle, le conflit, les étiquettes, la relation degroupes et les cultures et adaptations.

Ce cours a comme objectif principal de mieux connaitre des théories, concepts et ouvrages marquants dans le champ de la réaction et du contrôle social en criminologie. Avec la lecture et discussion de 10 articles et 2 livres obligatoires, les étudiant.e.s. peuvent avoir une bonne introduction a une variété de classiques et d’ouvrage plus récent. Ensemble, les étudiant.e.s doivent analyser les textes pour mieux comprendre : le contexte des ouvrages, leur héritage intellectuel, leur cadre théorique, les concepts importants, les arguments et propositions, leur contribution, etc. Les étudiant.e.s doivent discuter des forces et faiblesses et de la pertinence par rapport à la criminologie. Les cours et les évaluations sont élaborés de manière à maximiser les liens avec l’actualité et l’intégration des concepts/théories clés aux recherches actuellement menées par les étudiant.e.s. Les étudiant.e.s se penchent pencher sur les réactions sociales suscitées par divers types d’individus, de groupes et de comportements criminalisés. Les étudiant.e.s doivent réfléchir aux contrôles sociaux contemporains exercés largement (mais pas exclusivement) par la police, les tribunaux et les services correctionnels. Les étudiant.e.s également portent attention à différentes réactions sociales : dans les médias, dans la culture populaire, dans le système pénal, et dans le domaine de la criminologie.

Ce cours invite les étudiant.e.s à se pencher sur des sujets comme la reconnaissance de la violence étatique, du racisme systémique, de l’injustice, de la négligence et des abus de pouvoir qui font trop souvent partie du ‘système crimino-légal’ au Québec, au Canada et ailleurs. La judiciarisation de la pauvreté, la gestion des ‘risques’, la stigmatisation de certaines victimes, l’exclusion sociale, et l’absence de conséquences pour les méfaits environnementaux et sociaux sont aussi des thèmes abordés dans le cours.

Les étudiant.e.s sont aussi invités à voir comment la criminologie et les approches socio-légales peuvent nous aider à mieux comprendre les débats et les contributions conceptuelles, empiriques et appliquées. À travers l’ensemble des présentations, des lectures, des travaux et des échanges en classe, les étudiant.e.s doivent discuter des facteurs historiques, culturels, sociopolitiques et organisationnels qui contribuent à la (re)production ou transformation des systèmes où les personnes racisées, pauvres et vulnérabilisées sont surreprésentées et discriminées.